Focus sur l’architecture des pentes de la Croix-Rousse
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Investissement immobilier à l’étranger, voilà une idée qui fait son chemin et séduit de nombreux investisseurs qui font le choix d’un placement original, d’une solution pour diversifier leur patrimoine ou réalisent le rêve de posséder une villa sous le soleil de Floride !
Les raisons qui conduisent une personne à investir dans un pays dans lequel elle ne réside pas sont en effet nombreuses, elles peuvent être personnelles, familiales ou juste stratégiques d’un point de vue financier.
Le bien à l’étranger peut être utilisé par le propriétaire dans le cas d’un achat plaisir, lui permettre de diversifier son patrimoine, de bénéficier d’une fiscalité avantageuse et surtout de profiter d’une rentabilité élevée compte tenu d’un prix au mètre carré généralement plus abordable dans d’autres pays qu’en France pour des niveaux de loyers assez comparables.
« A Cleveland, aux Etats-Unis, pour un budget de 100.000 € il est possible de s’offrir une maison dont le loyer mensuel avoisinera les 800 dollars, soit plus de 700 euros ! Si la fiscalité est sensiblement la même qu’en France, les propriétaires bénéficient d’une rentabilité de près de 8 à 10 % net ! » souligne Jean-Christophe Hommey de l’agence HTL.
« En Floride, les prix à l’achat sont bien-sûr plus élevés et la rentabilité est plutôt de l’ordre de 4,5% mais c’est aussi un achat plaisir avec la possibilité de profiter d’un joli pied-à-terre pour ses vacances. »
S’il est difficile de concrétiser son rêve sous l’hexagone en raison du prix au mètre carré, de belles opportunités semblent se dessiner dans certains pays d’Europe comme le Portugal, pays stable, bon marché avec une fiscalité avantageuse, ou dans des contrées plus lointaines, comme les Etats-Unis qui attirent les investisseurs français.
Les prix de l’immobilier ont lourdement chuté et sont encore aujourd’hui inférieurs à leurs niveaux de l’époque. « De plus, contrairement à la législation française, qui favorise la protection des locataires, aux Etats-Unis, la location est très encadrée avec des fichiers de locataires dont on peut consulter l’historique, peu ou pas d’impayés car suivis d’expulsion… En passant par un professionnel et une régie française basés sur place, la gestion des locataires est sécurisée » précise Jean-Christophe Hommey. Un point sur lesquels les professionnels sont unanimes. Difficile de se lancer dans l’aventure sans être accompagné.
Outre la barrière de la langue qui peut rendre les choses très compliquées, notamment lors de la lecture et de la compréhension des actes et de tout autre document officiel, les lois et clauses sont différentes d’un pays à un autre et nécessitent bien souvent l’éclairage d’un expert !
Il faut aussi connaître les règles fiscales et relatives à l’achat comme le droit à la succession qui peut être différent dans un pays à un autre.
Mieux vaut également être bien informé sur les risques géopolitiques, la situation politique et sociale, la stabilité du pays, la fiabilité du régime juridique local mais aussi les coûts annexes ou encore les assurances. Une analyse du traitement fiscal de l’investissement au niveau local et en France, des revenus et plus-values qui pourraient être générés par l’investissement est également indispensable.
Pour tout cela, le choix du bon interlocuteur est important pour bénéficier de ses conseils et de son appui. Notaires, avocats, régies françaises installés sur place et parlant la langue peuvent alors être un précieux atout. « Outre cet accompagnement indispensable, avoir déjà expérimenté des investissements immobiliers en France permet de connaître un minimum les rudiments. D’ailleurs la plupart de mes clients qui investissent à l’étranger le font dans le cadre d’une diversification et il s’agit rarement de leur premier investissement immobilier. » ajoute Jean-Christophe Hommey.
Ce dernier qui se tourne désormais vers le Canada où se profilent de belles opportunités, conseille également aux propriétaires disposant d’un important patrimoine immobilier d’investir à l’Ile Maurice. « Cela leur permet d’échapper à l’impôt sur la fortune immobilière. Certes les prix à l’achat sont très élevés mais ils disposent aussi d’une résidence secondaire qu’ils peuvent facilement louer. »
Un avis partagé par Céline Vallée Lacoste de l’agence Michaël Zingraf basée à Grand Baie « Les avantages fiscaux sont nombreux à l’île Maurice. En effet, les taux d’imposition sont parmi les plus faibles de la région. Ainsi, les entrepreneurs et les investisseurs ont de nombreuses raisons de s’y installer : traité de non double imposition France Maurice : les revenus de source mauricienne ne sont pas taxables en France, taxation unique de 15% sur les profits y compris sur les revenus locatifs, absence de taxation sur les plus-values en cas de revente du bien (en moyenne prise de valeur des biens selon l’emplacement autour de 10% par an) et de droits de succession, absence de taxe foncière et de taxe d’habitation… »
A cela s’ajoute la stabilité politique et économique de l’Ile Maurice dont le gouvernement favorise les investisseurs. « C’est ainsi qu’il a créé un environnement favorable à l’investissement en offrant toute une gamme de mesures incitatives, ainsi que des facilités visant à attirer les investissements étrangers directs et les investisseurs. Outre la qualité de vie, l’Ile Maurice bénéficie aussi d’un excellent service de santé, un système éducatif international, une offre immobilière large et de qualité… »
Alors, prêt pour le grand saut ?
Découvrez notre article sur comment investir dans l’immobilier ici !
By : Sophie GUIVARC'H