Focus sur l’architecture des pentes de la Croix-Rousse
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Surnommée la “perle des Alpes françaises”, Annecy bénéficie d’un environnement remarquable entre lac et montagne. Un cadre de vie qui contribue à son attrait et aux prix réputé élevé de son parc immobilier.
Elle est également idéalement située au cœur de la Savoie et la Haute-Savoie, à la frontière du pôle économique et touristique de Genève, aux pieds des stations de ski comme Chamonix, Megève et des stations thermales comme Evian, Thonon-les-Bains et Saint-Gervais les Bains. Annecy est desservie par les autoroutes A 410 et A 41 ouvrant la ville sur la Suisse, l’Italie et permettant un accès rapide aux métropoles voisines que sont Lyon ou encore Grenoble. Son lac demeure l’un de ses atouts majeurs avec des biens d’exception pieds dans l’eau et sur les hauteurs bénéficiant alors de vues magnifiques. Toutes les composantes sont réunies pour expliquer la bonne santé d’un marché immobilier qui ne connaît pas la crise !
Si ces belles demeures séduisent ceux qui investissent dans des résidences secondaires, notamment les parisiens ou encore une clientèle étrangère les frontaliers travaillant en Suisse viennent volontiers se loger dans ce cadre idyllique.
Les secteurs le plus recherchés se situent dans le fameux « triangle d’or », quartier le plus huppé d’Annecy situé entre les avenues d’Albigny, de France et du Parmelan ainsi que le vieil Anneçy. « Dès lors que l’on associe proximité du lac et des commerces, les prix atteignent des sommets, jusqu’à 10 000 € le mètre carré ! » précise Laurence Viscepan de l’agence Jardin Privé Immobilier. « Sans parler des demeures pieds dans l’eau, des biens d’exception tellement rares qu’ils sont très difficiles à estimer mais trouvent néanmoins toujours acquéreur rapidement. » Si la rive Est, bénéficiant d’une exposition ensoleillée, affiche les les prix les plus élevés, la rive Ouest avec notamment les communes de Sevrier et Saint Jorioz est un marché en hausse avec des prix croissants. « Les biens étant très chers et de plus en plus rares sur la Rive Est, les acquéreurs se tournent de plus en plus vers ces communes qui offrent de nombreux avantages pour les familles ; écoles et collège, nombreux commerces, accessibilité des plages et la présence d’une piste cyclable longeant le lac. »
Même écho pour Geraint DAVIES de l’agence Barnes Anneçy. « Si la Rive Est demeure privilégiée, la rive Ouest connaît un beau développement foncier avec des programmes neufs bénéficiant de la vue sur le lac qui affichent un prix au mètre carré avoisinant les 7 000 / 7 500 € le mètre carré. »D’autres quartiers émergent valorisés par des projets urbanistiques et architecturaux comme « L’Avant-Scène-Annecy Trésums » signé par l’architecte et urbaniste, Christian de Portzamparc. Un projet de reconversion du site de l’ancien hôpital d’Annecy qui compte plus de 800 logements au bord du lac.
Si le marché annécien ne connaît pas la crise, la difficulté réside dans ce manque crucial de biens à vendre bien inférieur à la demande qui ne cesse d’augmenter. « Nous avons aujourd’hui dans notre fichier plus de 600 acquéreurs potentiels et seulement une centaine de bien à vendre ! » souligne Laurence Viscepan. Une pénurie qui engendre mécaniquement une montée des prix au mètre carré. Mais malgré cela les acheteurs sont toujours là ! « Après une petite accalmie durant la période d’incertitude électorale, le marché est reparti à la hausse et les anglais par exemple, malgré le Brexit, toujours très présents » nous confie Laurence. « Les étrangers reviennent avec notamment l’arrivée d’une clientèle du Moyen Orient. La confiance pour investir en France semble réinstaurée » conclut Geraint DAVIES, avant d’ajouter « … le tour du lac demeure un site très convoité et non extensible ! » Tout est dit.