Focus sur l’architecture des pentes de la Croix-Rousse
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Des paysages magnifiques et vallonnés, des points de vue sur les vignes et au loin le Mont Blanc…, le tout à seulement quelques kilomètres de Lyon ? Il y a de quoi rêver !
Un rêve accessible et que concrétisent de nombreux acquéreurs qui font le choix de s’installer dans le Beaujolais dont le marché attractif des maisons individuelles connaît un vif essor.
La crise sanitaire et le confinement ont indéniablement renforcé le besoin d’espace et de nature et cette « mise au vert » est davantage envisagée avec le développement du télétravail.
Face à un prix de l’immobilier qui atteint des sommets dans le centre ville de Lyon et la proche couronne, de plus en plus de ménages décident de s’éloigner de la métropole pour investir en proche périphérie.
Très bien desservi par l’A6 et l’A89, le Beaujolais apparaît comme un choix non seulement financier mais aussi de cœur.
Les citadins qui aspirent à plus de quiétude, à un environnement arboré tout en étant à proximité des commodités des villes trouvent désormais leur bonheur, là où une maison avec jardin s’acquiert pour le prix d’un T3 dans le 6ème arrondissement !
Un phénomène constaté par Loïc Albanesi d’Arlim Prestige Monts d’Or « Le centre et la première couronne de Lyon sont devenus très chers, tout le monde n’a pas le budget pour loger sa petite famille avec un espace suffisamment grand et agréable. Si le choix de s’excentrer était jusque là freiné par l’inconvénient des trajets domicile/travail, avec le développement du télétravail, beaucoup de familles l’envisage désormais. »
Même constat pour Isabelle Descharmes Berjon du cabinet Dumas Descharmes qui souligne le très fort dynamisme du marché immobilier sur le Beaujolais depuis 2 ans et l’engouement notable pour la campagne et le calme désormais recherchés par de nombreux lyonnais prêts à s’éloigner des nuisances de la ville. « Ils insistent sur le besoin d’isolement et de tranquillité. Leur profil ? Ce sont des jeunes trentenaires, des chefs d’entreprises et professions libérales, des parisiens, des suisses, des lyonnais, des habitants des Monts d’Or… »
Davantage d’espace pour se loger et travailler de chez soi, un meilleur cadre de vie et des prix au mètre carré plus raisonnables…, autant d’éléments pour convaincre les futurs acquéreurs de s’installer à Pommiers, Theizé, Charnay ou encore Belleville.
«Ce sont, avec le Bois d’Oingt et Anse, des communes très prisées. Non seulement les acquéreurs sont séduits par le charme des pierres dorées mais ce sont aussi des emplacements bien desservis et qui bénéficient de la proximité avec Villefranche sur Saône. Un engouement et une demande croissante qui se trouvent confrontés à un déficit de biens à vendre » ajoute Loïc Albanesi. De son côté, Isabelle Descharmes Berjon ajoute Bagnols, Limas, Gleiz, Lacenas, Denicé…, à la liste des communes recherchées. «Toujours avec de grands terrains et surtout sans nuisances, ni sonores, ni visuelles ! » Si les maisons anciennes en pierre dorée sont les plus recherchées, les terrains sont aussi très convoités. « Les futurs propriétaires qui prennent la décision de venir dans le Beaujolais souhaitent avoir de l’espace avec un terrain d’au moins 1000 m2 et sans mitoyenneté.»
Pour un budget de 500 000 € par exemple, ils peuvent trouver leur bonheur à Pommiers, apprécié pour son village et le caractère architectural de son bâti.
«De même, le Bois d’Oingt attire les investisseurs qui misent son charme et sa proximité avec Anse et Villefranche » ajoute Loïc Albanesi.
Quant aux domaines viticoles, ils sont toujours très recherchés par une clientèle française d’investisseurs (fonds d’investissement, grands groupes, négociants) mais aussi étrangère et notamment asiatique.
Il est vrai que la région est particulièrement réputée pour ses terroirs d’exceptions : Saint Amour, Juliénas, Brouilly, Chiroubles, Fleurie, Moulin à vent, Côte de Brouilly, Morgon…
L’acquisition de propriétés emblématiques (Château de la Chaize, Château de Poncié) par des entrepreneurs lyonnais, celle du Château des Ravatys par le groupe lyonnais Lavorel, semble bien confirmer la présence d’investisseurs et le dynamisme du marché. Une jeune génération de vignerons, convaincue par le potentiel des terres du Beaujolais fait également souffler un vent de renouveau sur les vignobles !
Sans avoir de telles ambitions, devenir propriétaire d’un château viticole ou d’une simple parcelle de vignes fait toujours rêver. La demande est forte comme le confirme Isabelle Descharmes Berjon.
« Les belles propriétés et les vignobles trouvent acquéreurs avant même d’être mis en vente avec des prix qui s’envolent notamment pour les vignobles dont le prix de l’hectare peut atteindre 100 000 € sur les territoires des crus ! »
By : Sophie GUIVARC’H
Crédit photos : ©©Cabinet Dumas Descharmes - ©Vinea Transactions